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Naturaliste de formation, études universitaires de biologie animale, Philippe Racamier   est photographe depuis 1974. L’appareil photo devient le prolongement de sa paire de jumelles.  Progressivement le cadrage, la composition, les jeux de lumières et de couleurs prennent  le pas sur  le sujet seul, souvent animal.

Reportages, photos de paysages, arts graphiques, cinéma nourrissent son parcours.

 

En 1985, après de nombreux voyages en Europe, il découvre l’univers des déserts et plus particulièrement

du Sahara, la pureté des lignes graphiques. La fulgurance de cet autre monde l’enthousiasme,

au-delà de la photographie, par la vie sous toutes ses formes, culturelle, animale, végétale, humaine.

Il est accompagnateur de méharées. Ses photos décrivent ce qui se joue chez le photographe en

confrontation avec ce qui l’entoure, capturer un instant qui ne se reproduira jamais, garder une trace.

 

Depuis 1991, son travail photographique, macro, s’axe autour d’objets métalliques abandonnés et rouillés.

Outre le coté graphique et coloré c’est une réflexion amusée sur notre relation avec la Nature et

avec le ‘’reste ‘’ du monde.  

 

 

O c c i d é, présente une partie du travail commencé en 1991.

Elle traite de l’oxydation d’objets métalliques fabriqués, utilisés, consommés par l’homme,puis rejetés, abandonnés et transformés, retravaillés par le temps et les éléments.

Philippe Racamier regarde de très près à travers le viseur de son appareil. Il fouille à la recherche de détails insolites, prend son temps, attend la lumière et la meilleure incidence

des rayons du soleil, revient une autre heure, un autre jour…. Il a fallu du temps pour que

toutes ces photos collectées constituent un ensemble consistant et cohérent.

« Occidé » est une manière personnelle de se poser des questions sur notre société.

Nos civilisations occidentales ne seraient-elles pas à l’image de ces photos, colorées, variées,

attractives mais déjà en phase d’oxydation, de dégradation, et même de décadence ?

 

 

Prises de vues réalisées avec un appareil Réflex argentique (diapositive 100 ISO)

et un objectif 50mm macro, in situ, en lumière naturelle.

Les photos ne sont ni recadrées, ni modifiées par informatique.

Les tirages sont numériques et respectent au maximum l’original.

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